Jeu des sept erreurs musicales (partition)
Nous sommes en 1770. Vous composez génialement mais, en l’absence de photocopieuse et de copier-coller, votre travail, vos mondanités et votre poignet endolori ne vous laissent pas la possibilité de recopier vos chefs-d’œuvre pour leur assurer la diffusion mondiale qu’ils méritent. Vous avez donc embauché un célèbre copiste. C’est maintenant le moment de vérifier le travail de votre recrue.
Avant de commencer, jetez un œil aux consignes !
Inventaires des partitions à examiner :
Facile (#1) -
Moyen (#2) -
Difficile (#3)
Bonus : la lettre de motivation du copiste
Paris, le 30 juin 1770
Monsieur,
Sans avoir, l’honneur, monsieur, d’être connu de vous, j’espère qu’ayant à vous offrir mes services de copiste, ma lettre ne saurait être mal reçue.
Dans l’indépendance où je veux vivre, il faut cependant subsister. J’en imagine un moyen très simple, c’est de copier de la musique à tant la page. Si quelque occupation plus solide eût rempli le même but, je l’aurais prise; mais ce talent étant de mon goût, et le seul qui, sans assujettissement personnel, peut me donner du pain au jour le jour, je m’y tiens. Croyant n’avoir plus besoin de prévoyance, et faisant taire la vanité, de caissier d’un financier je me fais donc copiste de musique. Je crois avoir gagné beaucoup à ce choix; et ne quitterai ce métier que par force, pour le reprendre aussitôt que je pourrai.
Or j’apprends que le webmaster de Symphozik.info, l’un des rares esprits de notre temps à m’arriver à la cheville, a créé une merveille de petit jeu permettant de s’entraîner à la détection d’erreurs sur une copie de partition. Je relève le défi, sûr que le calme de Paris me permettra d’être aussi attentif à ce que je fais pour le bien faire; aussi ne perdrai-je pas un moment à effacer ou gratter mes fautes, ou à recommencer ma feuille.
Qu’un seul dise, s’il l’ose, je fus meilleur que ce copiste-là !
Dans l’attente du privilège de pouvoir échanger de vive voix sur nos aspirations communes, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma plus haute considération.
Respectueusement,
J.-J.