Thomas Arne est né à Londres, le 12 mars 1710 ou dans ces eaux là . Le bébé est baptisé 11 semaines plus tard, le 18 mai, à l’église Saint-Paul. Son père, tapissier très aisé (mais sa fortune connaîtra des hauts et des bas), fait suivre à son fils des cours à l’université d’Eton.
Pendant son enfance, et même s’il ne suivait pas de formation musicale particulière, le futur compositeur semble fort attiré par cet art. Mais son père s’oppose à cette voie et désire en faire un juriste. Le futur compositeur (déguisé en livreur) assiste cependant à un opéra italien et y rencontre le compositeur Michael Festing (1705-1752), qui influença énormément le jeune homme.
Juste avant la fin de ses études, Arne aurait dû achever sa formation en exerçant pendant trois ans le métier d’avocat. Mais son père se laisse convaincre de la vocation et du talent de son fils, après l’avoir surpris à diriger un groupe de musicien. Il autorise donc son fils à stopper ses études de droit afin qu’il puisse se consacrer à la musique. Arne aurait donc pu exercer librement son métier de musicien mais rencontre un petit problème : dans une Angleterre anglicane...il est catholique. Cela lui vaudra plusieurs refus à des postes comme organiste d’une cathédrale, chef de chœur chez le roi, etc.
Arne meurt à Londres le 5 mars 1778.
On considère que la première œuvre importante de Arne est son arrangement de Rosamond, de Joseph Addison. Hélas, une bonne partie de ce morceau est maintenant perdue. La première interprétation de cet arrangement, en 1733, est familiale : la sœur du compositeur exécute la partie principale tandis que le frère [du compositeur] occupait l’autre.
De plus, Rule Britannia, final de l’opéra Alfred, a fait et fait encore la renommée de Arne (en tout cas en Angleterre, où il est fréquemment chanté !). Il su aussi, de son temps, acquérir une sérieuse renommée, qui lui permit de ne pas se faire totalement éclipser par Georg Friedrich Haendel ou d’autres compositeurs de grande envergure.