Né à Dreux le 7 septembre 1726, François-André Philidor, est le plus jeune des 21 fils d’André Danican Philidor, dit l’Aîné. Il apprendra dans sa jeunesse la musique et les échecs.
Ce Philidor-ci est considéré comme le meilleur joueur d’échecs de son temps. Découragé par les difficultés relatives à l’apprentissage et à la vie de musicien, il décide d’ailleurs de vivre en partie grâce aux revenus procurés par son talent de joueur d’échecs, en publiant par exemple une "Analyse du jeu des échecs" en 1749 à Londres. Rappelé en France par ses amis (notamment Diderot), il revient à Paris et compose des pièces pour grands chœurs, imprégné par ce qu’il vient d’entendre à Londres (les oratorios de Georg Friedrich Haendel), dans l’espoir d’être promu surintendant de la musique.
Ce souhait ne se réalisera pas. Philidor se tourne alors vers l’opéra-comique, et il remporte un franc succès avec Blaise le savetier qui lui établit une réputation de fin compositeur presque égale à celle déjà présente en tant que joueur d’échecs.
Philidor meurt à Londres, le 31 août 1795. Il fut de loin le meilleur représentant de l’opéra comique français d’avant François Adrien Boieldieu, devant Pierre Alexandre Monsigny ou André Grétry.