Pressé(e) ? Découvrez la biographie courte de Matthews
Né vers 1989 (après J.C.) dans une ville dont nous tairons le nom pour éviter à Lourdes une désaffection comme lieu de pèlerinage, Jean-Baptiste Matthews est issu tant biologiquement que juridiquement, de Parent 1 et de Parent 2. Les détails sur sa famille ayant été occultés par une force occulte (LDA, SDA, SPA ou autre), de longues et épuisantes recherches généalogiques ne nous ont permis de découvrir que le prénom de sa grand-mère paternelle, Hanna, et une statue de la maternelle.
Statue représentant la grand-mère maternelle de Matthews, par A. Brisebard (1971)
Attiré par la musique dès son plus jeune âge (écouter la musique de son mobile qui lui plaisait tant), c’est tout naturellement qu’il se dirige vers l’école maternelle, puis vers l’école primaire. Mais ses parents ne l’entendent pas de cette oreille et le forcent à assister aux cours de solfège de l’École Nationale de Musique locale (très rapidement, en première ou deuxième année, il sera envoyé dans le couloir par une professeur de solfège probablement jalouse de son talent - voir encadré).
C’est dès la première ou deuxième année de conservatoire que le jeune Matthews commence à s’attirer l’animosité du corps professoral pour sa tendance, propre à tout visionnaire, à renverser les codes établis. Interrogé par la prof qui lui demandait sournoisement la signification du terme "grave", il répond : "ben si on tombe et que ça saigne c’est grave".
Par un acte de rebellion pure qui en montrerait même aux rebelles d’Al-Nosra en Syrie, notre rebelle se dirige vers le collège puis, brevet des collèges en poche, il accède à une seconde générale (mais avec des cours d’histoire en allemand, parce que bon sinon c’est pas drôle). C’est vers cette époque qu’il fait la connaissance d’une muse qui ne le quitta plus, le kebab-frites (et qu’il crée orfeo.vip7.com, qui devait quelques mois plus tard donner naissance à Symphozik) et, dans les temps impartis, décroche un baccalauréat littéraire. Jusqu’en 2015, il détenait le record de la meilleure note au baccalauréat de sa fratrie, et le détiendrait encore, n’eusse été un petit frère qui se la pète avec sa mention très bien de schtroumpfette (c’est pas schtroumpfophobe, c’est pour la rime).
Des années suivant cet honorable diplôme, moult détails nous sont connus. Mais par souci de clarté, nous nous en tiendrons ici à l’essentiel.
Comme nous l’apprend une recherche sur le compte Gmail de l’intéressé (nous utilisons des méthodes de forbans pour accéder aux informations nécessaires pour cette biographie), c’est le soir du 13 avril 2014, au hasard d’une commande sur le site joeys.de (Matthews résidant alors en Allemagne pour sa première année de Master, et plus exactement à Mayence, pas loin de l’Abbaye d’Eibingen fondée par Hildegard von Bingen, si si), qu’il fait la connaissance de la pizza Conchita, alliage subtil de bacon croustillant, de bœuf haché, d’oignons rouges et de mozarella, le tout délicatement revêtu d’une sauce BBQ.
C’est alors le début d’une longue période de doutes et le plus grand dilemme de sa vie que connaît le jeune homme ; choisir entre les pizzas de chez Milano (qualité acceptable, > 40 cm, 8.5€) et la Conchita de chez Joey’s (la meilleure de sa vie, mais 32 cm et 11.99€…) s’avère en effet une tâche ardue que Matthews n’avait pas prévue au moment de passer la commande fatale.
(Re)devenu autoentrepreneur pour passer le temps avant son entrée en école prévue pour janvier 2016 (mais quelle école ? suspens !) et éventuellement déclarer les revenus symphoziens, Matthews enchaîne les contrats avec son oncle (voir Wikipedia) et deux-trois autres clients. C’est ainsi qu’il ne devient pas un entrepreneur à succès et qu’il ne peut s’offrir une villa avec piscine et billard aux États-Unis. À l’approche de l’hiver, grelottant dans sa campagne normande, tel Édith, il ne regrette rien.
En janvier 2016, il intègre comme prévu l’école mystérieuse (ce n’est pas un album d’Hergé) et jusqu’à ce jour (24 janvier) révise à peu près régulièrement.
Le logo de l’autoentreprise en question
Maintenant, sorti de l’école, il loge dans un studio étroit mais charmant du 19e arrondissement parisien et occupe fébrilement ses journées, en attendant l’installation de la fibre par une firme au logo orange qui profite honteusement de son monopole dans l’immeuble pour prendre tout son temps pour envoyer son technicien mais si Numericable arrive à m’installer internet avant eux je me rétracte au dernier moment et toc !
Le 15 novembre 2016, un brave et honnête technicien lui installe finalement la fibre (écouter sa réaction), mais tout ça pour (probablement) déménager prochainement……en banlieue parisienne, où un autre technicien tout aussi brave et honnête lui réinstalle la fibre. De braves et honnêtes déménageurs lui permettent même d’y déménager un piano.
Le déménagement effectué, cette nouvelle demeure lui apporte toute satisfaction. Aucun voisin ne se plaint à ce jour des résonnances mélodieuses du piano
En ces temps troublés, Matthews disait à ses disciples : "bordel mais c’e[biip] grave le putain de moment p[biip]r bosser sur Symphozik". Oups, désolé, la censure est arrivée un petit peu tard. Bref, toujours est-il qu’après une loooooongue période sans mise à jour, ce fut un bon moment pour Symphozik qui, non content de recevoir plusieurs nouveaux contenus en quelques semaines à peine, se fait également refaire les tuyaux par un webmaster TTBM (très très beaucoup motivé).
Mais assez de discours de spécialiste. Le boulot a repris à un rythme normal, les mises à jour se raréfient, bref, Symphozik retourne à ses vieilles habitudes...
En mai 2021, Matthews, lâchement contaminé par le frère déjà évoqué plus haut (mais qui, cette fois, les temps ayant changé, ne sera plus qualifié), développe soudainement les symptômes les plus populaires de THE maladie to be en 2021 : arrêt de travail, enchaînement de séries et de films (dont la Guerre des Boutons), perte du goût (qui aurait pu au moins avoir le mérite de régler le dilemme de la pizza Conchita), et surtout nouveau pic de motivation pour Symphozik puisque, contre toute attente, il relance un chantier prévu depuis des années, à savoir une mise à jour globale de PHP (5.6 -> 7.4), Mysql (5.7 -> 8), Ubuntu (14.04 -> 20.04), chantier qui, à l’occasion d’une insomnie propice, et à l’exception d’un énorme bug de Mysql et d’un moins gênant problème d’encodage des accents, s’achève enfin dans le silence des eaux. Enfin après perso Matthews n’a rien remarqué de changé (à part que l’activation du mode strict par défaut sur Mysql nuit à son habitude de coder n’importe comment) m’enfin il s’agit quand même de rester à la page.
Déjà, il manquait depuis deux ans une virgule ci-dessus, entre "PHP (5.6 -> 7.4)" et " Mysql", et aucun lecteur ne le fit remarquer à l’autobiographe de Matthews, preuve s’il était besoin de leur manque d’implication réelle malgré leur prétendu intérêt pour le sujet. Si c’est pas une preuve de complot mondial, ça…
Pour revenir rapidement sur le sujet de la fibre optique, c’est vers le 5 juillet 2022 à midi que Matthews, raclant son papier peint à l’aide d’une spatule en métal (car c’est un vieux papier peint dur à décoller même avec toutes les astuces de grand-maman, tous les produits naturels ou chimiques testés, mais passons), ripe…et RIP le câble de fibre optique. À sa grande surprise, Matthews, qui avait signalé l’incident à son Fournisseur d’Accès à Internet, constata l’arrivée de techniciens dès potron-minet le lendemain, pour une réparation aussi éclair qu’efficace. "Dire que j’ai failli résilier mon abonnement", fut la première pensée de Matthews, dans laquelle se trouvait d’ailleurs un subtil calembour (un an de compte Symphozik offert au lecteur qui l’identifiera en commentaire, avec un smiley qui rigole car ils re-fonctionnent sur Symphozik maintenant).
[Partie censurée]
(mais force m’est de reconnaître que depuis que je prends le train omnibus, qui bien que 3 fois plus lent est climatisé et jamais en retard, avec mon ordi pour bosser sur Symphozik et mon casque audio, ça va un peu mieux)
Je vous ai déjà parlé du déménagement de mon piano (le détail ici) que j’ai payé dans les 300 euros en 2017. Mais j’allais oublier de vous parler de sa mise à jour 2023 : inflation oblige, les agences contactées m’ont cette fois proposé des devis à 600, 800, 900 euros ! Je ne suis pas super radin mais là, mon portemonnaie est resté coincé dans ma poche et j’ai décidé de tenter le déménagement moi-même, aidé de mes souvenirs et des photos prises lors du déménagement professionnel…
Malheureusement, je n’ai pas pris assez de photos pour en faire un dossier complet donc ça restera un paragraphe perdu dans ma biographie qui, au passage, est comme l’Univers en constante expansion. Et si j’écris n’importe quoi, c’est comme d’habitude qu’il est tard et que je prends une pause dans la super mise à jour de l’espace membre qui s’annonce pour 2024-2025 si je continue à ce rythme.
BREF, pour faire court, j’ai obtenu un coup de main serviable et fraternel de mes gros bras de frères. Et je vous garantis qu’à trois, on n’était pas de trop pour bouger ce satané Pleyel. J’étais un peu juste en sangles et en couvertures pour emmitouffler l’instrument, je n’avais pas prévu de sangles de transport, et le camion était un poil petit. Malgré tout, on a réussi à le basculer, à l’amputer de ses pieds, à le pousser jusqu’à l’escalier, et à le faire glisser le long des marches sur une couette judicieusement positionnée, puis à le porter jusqu’au camion. Là, un ouvrier de la maison d’en face nous a très gentiment aidé (Pagnol écrivait "C’était une époque bénie, où les gens se rendaient service: il n’y avait qu’à demander", mais nous on n’a même pas eu à demander, je pense qu’on devait avoir l’air particulièrement pitoyables, donc sa nostalgie des temps d’avant, il peut se la garder, le Marcel).
Petit conseil au passage : si vous transportez un piano dans un escalier, écrasé(e) par son poids, méfiez-vous : le piano pourrait se mettre à jouer tout seul quelques accords (les touches entraînées par la gravité, je présume), et provoquer un fou rire chez des déménageurs fatigués et tendus. On a échappé au drame de peu.
Le piano a finalement gagné son nouveau domicile sans gros bobo et, malgré quelques éraflures, il produit toujours de jolis sons (en fonction du pianiste). Je vous ferai écouter, un jour.
Il convient aussi de placer ici un petit mot sur ces personnes qui, d’ici peu, me feront passer des oraux de la fonction publique.
Que dire de ces glorieux serviteurs de l’État, incorruptibles et vertueux parangons, si prompts et sûrs dans leur jugement que, sans aucun doute, ils me discerneront une excellente note et me permettront au misérable vermisseau que je suis de gravir l’échelle sociale et républicaine, si ce n’est que leurs talents s’expriment non seulement à travers leur esprit plus brillant qu’un diamant poli, mais aussi par l’incroyable habileté avec laquelle, loin de les piéger, ils parviennent à guider les candidats dans les méandres de l’accomplissement de soi ?
(C’était une question rhétorique, je n’ai rien à en dire ici, on pourrait m’accuser de tenter de les flatter si jamais ils passaient sur cette page ! Et loin de moi cette idée.)
À suivre (très bientôt).
Dernière mise à jour le 25/04/2023