Pressé(e) ? Découvrez la biographie courte de Alkan
Charles-Valentin Alkan (Morhange de son vrai nom) naît à Paris, le 30 novembre 1813. Son père, Alkan Morhange, tient une école où la formation musicale est réputée. Ch.-V. a une sœur aînée, Céleste, et quatre frères cadets. Tous sont musiciens et plutôt doués (et un premier prix de solfège pour l’une, et un second prix de Rome pour l’autre,...). Les enfants utilisent le prénom de leur père comme nom de famille.
À six ans seulement, Ch.-V. Alkan entre au Conservatoire de Paris, où il étudie le piano avec Pierre Joseph Zimmermann (professeur renommé qui eut comme élèves de grands noms comme César Franck ou Georges Bizet). À onze ans, en 1824, pour ne pas rester à la traîne, le petit Alkan obtient le premier prix de Piano au Conservatoire. Viennent ensuite les (premiers) prix d’harmonie (1827) et d’orgue (1834). Il obtiendra le second prix de Rome en 1832. Avis aux amateurs.
Dès l’âge de douze ans, le prodige donne des concerts appréciés dans la capitale. Douze ans plus tard (à 24 ans), il est considéré comme le meilleur pianiste parisien. Il fréquente Franz Liszt et Frédéric Chopin, pianistes talentueux eux aussi, mais aussi des écrivains comme George Sand et Victor Hugo, ou des peintres comme Eugène Delacroix.
En 1838, Alkan n’apparaît plus en public, soit par misanthropie, soit pour mettre la Bible complétement en musique (simple supposition), ou encore pour une raison d’ordre sentimental. Il revient "sur la scène" en 1844, mais s’éclipsera encore une fois de 1848 à 1855. En 1948, on parle de lui pour succéder à Joseph Zimmermann au Conservatoire de Paris, mais c’est Marmontel qui est finalement choisi.
Le 29 mars 1888, le sieur Alkan meurt, âgé de 74 ans. En tentant de prendre un livre dans sa bibliothèque, il aurait chuté d’un réhaussoir improvisé. Les versions diffèrent, certaines parlent d’une chute de la bibliothèque elle-même sur le pauvre compositeur; d’autres ajoutent que le livre en question était le Talmud, etc.
Alkan n’est pas extrêmement connu de nos jours, malgré sa grande réputation à son époque et le fait qu’il soit considéré encore aujourd’hui comme le plus important représentant français de l’école de piano romantique (Hans Guido von Bülow le surnommait ainsi l’"Hector Berlioz du piano"). Des fondations (souvent anglophones) agissent actuellement pour essayer de faire renaître Alkan (dans les esprits, bien sûr).
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