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Georges Auric
Biographie

« Le plus fidèle à l’esprit Groupe des Six »

Georges Auric en bref

Nom Auric
Prénom Georges

Naissance 15/02/1899, à Lodève (France)
Décès 23/07/1983, à Paris (France)

Nation France
Époque musicale Moderne

Sa vie

Georges Auric est né à Lodève (Hérault) le 15 février 1899.

Il fait ses études au conservatoire de Montpellier, puis à celui de Paris, où il se lie avec Arthur Honegger et Darius Milhaud. Il admire Erik Satie, Igor Stravinski et Emmanuel Chabrier. Ce n’est pas un hasard si Cocteau lui dédie, en 1919, le Coq et l’Arlequin, véritable manifeste de l’esprit nouveau auquel se rallieront les membres du futur Groupe des Six : Auric est assurément le plus authentique représentant de l’esprit contestataire, voire provocateur, qui anime ces musiciens.

Plus tard, il accède à de hautes fonctions officielles (il devient même membre de l’Institut en 1962) et il est un compagnon de route du Parti Communiste Français. Mais sa musique restera toujours fidèle à l’esprit de sa jeunesse : par exemple, écouter le début du trio pour hautbois, clarinette et basson (1938). Il meurt à Paris le 23 juillet 1983.

Fan de Satie

Auric a écrit très tôt des critiques musicales dans la Revue française de musique. Le 10 décembre 1913, celle-ci publie son article intitulé « Erik Satie, musicien humoriste ». Satie, ravi et flatté, demande à le rencontrer. Quelle ne sera pas sa surprise quand il constate l’âge du rédacteur : il avait 14 ans !

Son œuvre

Le ton désinvolte d’Auric, sa verve, son ironie, s’expriment à travers un langage clair et concis. Il aime travailler en étroite relation avec les autres arts, d’où un goût marqué pour la musique de scène, les ballets et la musique de film. Pour les Ballets russes de Sergueï Diaghilev, il compose plusieurs ballets, notamment Les Fâcheux (1924 : écouter le début). Dans la musique de film, il voit une occasion de rapprochement avec le grand public (peut-être un moyen de renouer avec l’idée de « musique d’ameublement » chère à Satie. Dans ce domaine, il signe une quarantaine de partitions dont : La Belle et la Bête (1946), Orphée (1950), Moulin Rouge (1952), Aimez-vous Brahms ? (1961), La Grande Vadrouille (1966), etc.

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