Alors qu’avec les troubadours (XIIe siècle) l’Église commence à perdre le monopole de la culture, une Première Renaissance s’amorce dès le XIIIe siècle en Italie, qui favorise une vision plus humaniste du monde (exemple : place plus importante accordée à la représentation de l’homme et de la nature par des peintres comme Giotto). À partir du XVe siècle, la plupart des compositeurs font le voyage en Italie pour s’initier au style polyphonique : voir "La Renaissance et l’apogée de la polyphonie". La Renaissance italienne essaime donc dans toute l’Europe. Le XVIe siècle voit un regain d’intérêt pour les cultures antiques grecques et romaines (travaux du philosophe Marsile Ficin) qui influence fortement la musique (favorisant notamment l’épanouissement de l’opéra). Les compositeurs tentent alors d’opérer un «retour à l’Antique», pour imiter la musique des anciens grecs. Comme ils ne disposent que d’écrits théoriques (notamment ceux de Ptolémée) sur cette période, ils ne peuvent qu’élaborer leur propre style (notamment, la monodie accompagnée) en se basant sur ces écrits : voir "Vers l’âge baroque".