Inventé vers 1840, le pianola est un piano mécanique dont les touches et les pédales sont actionnées par un système de carte perforée, long ruban enroulé sur lui-même. Le nom provient du brevet déposé en 1895 par une firme américaine. Ancêtre du juke-box, on le trouvait principalement dans les bars et les saloons. Vidéo d’un instrument.
Mais il a également permis à des compositeurs classiques comme Camille Saint-Saëns, Achille Claude Debussy, Alexander Scriabine ou Maurice Ravel d’enregistrer quelques-unes de leurs œuvres (vidéo). Il y a également inspiré de nombreux compositeurs qui ont écrit de la musique spécialement pour des pianos mécaniques, notamment Conlon Nancarrow, Igor Stravinski, Darius Milhaud ou Paul Hindemith.
Il disparaîtra dans les années 1940 avec le perfectionnement des techniques d’enregistrement et l’invention du disque.
C’est un piano à queue plus court que large. Plus petit que le quart de queue, le son n’est pas meilleur que celui d’un piano droit.
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En allongeant les cordes du piano, on améliore sa sonorité. Mais pour éviter d’encombrer les appartements par des instruments trop longs, on a pensé à redresser le cordier pour faire en quelque sorte des pianos à queue en hauteur. Leur aspect les a fait nommer « pianos-harpes » ou « pianos-girafes ». On a aussi construit des pianos dits « pyramides ».
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Tout le monde connaît ce grand animal luisant qui trône sur la scène et accapare pour lui seul l’attention des auditeurs ; à moins qu’il n’affronte l’orchestre ou ne s’y substitue pour accompagner d’autres instruments. Banalités ! Ce qui est moins habituel, c’est de le voir tenir modestement sa place au sein de l’orchestre.
C’est Hector Berlioz qui, le premier, l’a utilisé ainsi dans la Fantaisie sur la "Tempête" de Shakespeare (œuvre pour chœur et orchestre : écouter le début). Il écrit dans son Traité d’instrumentation et d’orchestration : « L’auteur, dans un chœur d’esprits aériens, a employé deux pianos à quatre mains pour accompagner les voix. Les mains inférieures exécutent, de bas en haut, un arpège rapide en triolets, auquel répond, sur la seconde moitié de la mesure, un autre arpège à deux parties exécuté de haut en bas par une petite flûte, une grande flûte et une clarinette, sur lequel frémit un double trille en octaves des deux mains supérieures du piano. Aucun autre instrument connu ne produirait cette sorte de grésillement harmonieux que le piano peut rendre sans difficulté et que l’intention sylphidique du morceau rendait là concevable. »
Exploiter le piano comme simple instrument de l’orchestre n’est pas évident car, par son étendue et la richesse de ses possibilités, il est déjà un petit orchestre par lui-même. C’est pourquoi, comme l’orgue, il est le plus souvent utilisé comme instrument soliste. D’ailleurs Berlioz n’éprouva plus jamais le besoin de renouveler l’expérience.
Mais la voie qu’il avait ouverte sera cependant quelquefois suivie, notamment par Saint-Saëns en 1886 avec sa 3e Symphonie op. 78. Dans le 3ème mouvement, il ajoute même un orgue (écouter extrait).
Au XXe siècle, les exemples sont plus fréquents, le piano étant considéré comme un instrument à percussion. Notamment :
- Igor Stravinski dans Petrouchka (1911 : écouter),
- Dimitri Chostakovitch dans la Symphonie n° 1 en fa mineur (1925 : écouter),
- Béla Bartók dans Musique pour cordes, percussion et célesta (1936 : écouter),
- Olivier Messiaen dans la Turangalîla-Symphonie (1945: écouter le début du 1er mvt).
Prokofiev quant à lui intègre le piano dans de nombreuses œuvres orchestrales, mais toujours très discrètement. Si bien que, comme c’est le cas pour beaucoup de contemporains, il est difficile d’en fournir des exemples probants.
Une autre utilisation peu conventionnelle est celle dite du « piano préparé ». C’est surtout John Cage qui est connu pour avoir développé cette technique (écouter un extrait de Totem Ancestor). En 1938, un ballet lui est commandé. Il compose la musique pour un ensemble de percussions, mais la scène où doit avoir lieu la représentation est trop petite pour accueillir les danseurs et les instruments. Un piano à queue se trouvant dans la salle, John Cage, se souvenant des expériences d’Henry Cowell (également inventeur du cluster), a l’idée d’insérer des corps et matériaux divers entre les cordes. Le procédé du « prepared piano » est né ! « Le piano préparé est en réalité un ensemble de percussions confié aux mains d’un seul interprète » déclare John Cage.
Elle est mise au point par la firme Pleyel en 1894 pour éviter l’inconvénient principal de la harpe diatonique : le difficile jeu des pédales pour obtenir les bémols et les dièses. Elle permet l’exécution de tous les traits chromatiques avec une grande vitesse, mais contrairement à la harpe diatonique, elle ne permet pas les glissandi dans tous les modes et tonalités.
Pour montrer les possibilités de l’instrument, la firme Pleyel commanda en 1904 une œuvre à Achille Claude Debussy qui composa les Danses sacrée et profane pour harpe chromatique et orchestre à cordes. Cette œuvre est aussi jouable sur harpe diatonique, avec toutefois de très difficiles passages de pédales.
En riposte et afin de promouvoir les possibilités de la harpe diatonique, la firme Erard commanda en 1905 une œuvre à Maurice Ravel qui composa l’Introduction et Allegro pour harpe avec accompagnement d’un quatuor à cordes, d’une flûte et d’une clarinette.
Il avait été prévu une évolution de la harpe chromatique en y ajoutant des pédales, permettant ainsi à la fois les chromatismes rapides et les glissandi de la harpe diatonique. L’instrument devait voir le jour en 1914, mais la première guerre mondiale mit fin au projet et la harpe chromatique tomba dans l’oubli progressivement dans les années d’après-guerre.
Plus d’infos sur le site : harpe chromatique
Le BARYTON À CORDES (appelé aussi « viola di Bardone » ou « bardone ») est un instrument du XVIIIe siècle de la famille des violes de gambe. Il a plus ou moins la grandeur d’un violoncelle mais possède 6 cordes (la, ré, fa, la, ré, fa) et 7 à 9 cordes sympathiques. La douceur du son l’a fait très apprécié en période pré-classique. Joseph Haydn composa pour son maître le prince Nicolas Esterhà¡zy plus de 170 œuvres (solos, trios, divertissements). Après 1800, l’instrument est tombé dans l’oubli.
L’ARPEGGIONE est un instrument à cordes frottées, joué à l’archet, à 6 cordes et accordé comme une guitare. Inventé en 1823 en tant que déclinaison d’une guitare, il n’a eu que très peu de succès, sa tenue étant particulièrement malcommode. Schubert a écrit pour lui sa célèbre Sonate « Arpeggione », aujourd’hui jouée sur un violocelle.
L’ OCTOBASSE est le plus grand et le plus grave des instruments de la famille des cordes. Dépassant la contrebasse, elle ne possède que trois cordes et ne descend qu’une tierce plus bas mais le son qu’elle produit est plus puissant. Pour la jouer, il faut monter sur un petit escabeau intégré à l’instrument et, du fait de la hauteur du manche, c’est grâce à des leviers et des pédales qu’on agit sur les cordes. Son usage est rare : Hector Berlioz l’utilisa lors de la création de son Te Deum en 1855 à Paris.
Plus d’infos sur les sites : baryton à cordes - arpeggione - Octobasse
Contrairement à son nom, c’est un instrument à corde frottée sans rapport avec la trompette, ni avec la mer.
L’apellation marine provient par déformation de « mariale ». Elle était en effet utilisée par les religieuses lors des processions dédiées à Marie (d’ailleurs, le nom allemand est Nonnengeige, ou Nonnentrompete, ou Marientrompete).
L’allusion à la trompette vient sans doute de son timbre, et du fait que, comme l’ancienne trompette dépourvue de pistons, elle n’est jouée que sur les harmoniques naturelles de son unique corde (écouter un exemple).
Dérivée du monocorde médiéval, elle existe depuis le XVe siècle. Elle mesure de 1 à 2 mètres.
Sur la gravure du XVIIIe ci-dessous, elle est représentée dans la main droite du Musicien.
Étant donné ses modestes possibilités, elle est d’un usage réduit. Elle est abandonnée au XVIIIe siècle. Molière s’en moque dans Le Bourgeois gentilhomme quand le maître de musique propose d’engager quelques instrumentistes pour un concert et que M. Jourdain ajoute : « Il y faudra mettre aussi une trompette marine. La trompette marine est un instrument qui me plaît, et qui est harmonieux. ».
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Violon sous le menton ou sur l’épaule ?
Lully a toujours été hostile à la tenue italienne du violon sous le menton, les français le posaient donc sur l’épaule, ce qui interdisait les cadences acrobatiques et autres virtuosités. A titre indicatif, la mentonnière n’apparaît que vers les années 1820 et nos "baroqueux" devraient donc s’en passer. C’est Louis Spohr qui l’invente pour répondre aux exigences de la virtuosité croissante du répertoire : la main gauche est plus libre de ses mouvements et l’instrument plus stable.
Le jeu habituel des instruments à cordes est dit « arco » : les cordes sont frottées avec l’archet. C’est le contraire du pizzicato qui consiste à pincer les cordes avec les doigts. Le pizzicato apparaît pour la première fois dans Il combattimento di Tancredi e Clorinda de Monteverdi (le Combat de Tancrède et Clorinde, 1624 : écouter un exemple), pour créer des effets expressifs, en particulier la colère et l’agitation (stile concitato), dans les scènes les plus dramatiques. Le pizz Bartók consiste à tirer la corde verticalement et un peu haut, afin qu’en retombant elle claque sur la touche, ajoutant au son de la note un effet percussif comme dans le Quatuor à cordes no 4 (1928 : écouter la fin).
Le scordatura est le nom du procédé qui vise à obtenir de nouvelles tonalités en changeant l’accord des quatre cordes. Il est employé par exemple par J. S. Bach (dans sa 5ème suite pour violoncelle seul) ainsi que par Heinrich Biber comme dans les Quinze sonates du Rosaire (vers 1678 : écouter le début de l’Annonciation).
Le pizz main gauche consiste à pincer la corde avec les doigts de la main gauche, avec le 4e doigt si l’on joue avec le 3e, avec le 3e si l’on joue avec le 2e, et ainsi de suite. Cette technique, inventée par Niccolò Paganini, est fréquemment utilisée dans des morceaux de bravoure.
Avec le col legno (avec le bois), ce ne sont plus les crins qui sont en contact avec la corde, mais le bois de l’envers de l’archet. En frappant la corde, on obtient un remarquable effet percussif. C’est Berlioz qui l’a utilisé pour la 1ère fois pendant quelques mesures à la fin du Songe d’une Nuit de Sabbat de sa Symphonie fantastique (1830 : écouter ce passage).
L’imagination fertile des compositeurs n’a cessé d’enrichir le jeu du violon d’effets étonnants : martelé, ricochet (l’archet rebondit sur la corde plusieurs fois en un coup d’archet), saltato (sautillé), spiccato (détaché), double cordes et accords, sul ponticello (archet sur le chevalet), sul tasto (archet sur la touche), bariolage (passage rapide d’une corde à sa voisine), trille et tremolo (redoublement très rapide d’une note), etc.
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Le HAUTBOIS D’AMOUR est un instrument de la famille des bois à hanche double. Sa tessiture est une tierce mineure en-dessous de celle du hautbois. Comme son grand frère le cor anglais, son pavillon est en forme de poire et son anche reliée au corps par un bocal. Sa sonorité est extraordinairement douce et envoûtante, d’où son qualificatif. Les compositeurs baroques lui donneront ses plus belles pages, particulièrement Johann Sebastian Bach qui l’associe à la compassion et à la bonté dans ses cantates comme la BWV 24, Un esprit sans fausseté (1723 : écouter l’air de ténor). Il renaît grâce à des compositeurs comme Debussy (Gigues), Richard Strauss (Symphonie domestique) ou Maurice Ravel dans son célèbre Boléro (1938 : écouter).
Le COR DE BASSET n’est pas un cor : il fait partie de la famille des clarinettes, instrument à vent de la famille des bois à anche simple. Inventé vers 1770, il sonne une tierce en dessous de la clarinette en la et peut être considéré comme un premier pas vers la clarinette basse, inventée au début du XIXe siècle. Comme elle, il est coudé et le pavillon est en métal. C’est Wolfgang Mozart, très sensible aux instruments à vent, et particulièrement à la clarinette, qui lui a donné ses letres de noblesse. Il l’a abondamment utilisé dans sa musique de chambre pour instruments à vent, notamment les charmants Divertissements pour 3 cors de basset K 439b (1783 : écouter le 1er mvt du n° 2). L’apothéose de sa passion pour cet instrument se trouve dans son œuvre ultime, son Requiem, inauguré par un duo de cors de basset.
Plus d’infos sur les sites : hautbois d’amour - cor de basset
Les tubas appartiennent à la famille des cuivres. Par la variété de leurs tailles et formes différentes, ils constituent une sous-famille qui comporte de nombreux membres :
- l’euphonium, tuba ténor le plus international, en sib.
- le tuba ténor en ut, à 6 pistons, dit « tuba français ».
- les saxhorns, dont le Bugle qui est un saxhorn soprano en sib.
- le tuba en fa.
- le tuba mib, très répandu dans les pays anglo-saxons, notamment dans le contexte des brass bands.
- le tuba contrebasse en ut (ou contretuba en ut).
- le tuba contrebasse en sib (ou contretuba en sib), plus grave, principalement employé dans les orchestres d’harmonies, brass bands et batteries-fanfares.
- le soubassophone très employé en musique de rue et dans les batteries-fanfares. Il dispose d’un très large pavillon frontal qui oriente le son vers l’avant. La dénomination « soubassophone » erronée, demeure cependant souvent usitée en France dans le milieu des fanfares.
- l’hélicon, très répandu en Europe de l’Est, est toujours joué à la Fanfare de Cavalerie de la Garde Républicaine (c’est le seul instrument dans lequel il faut entrer pour en jouer !).
Le quatuor de tubas comporte deux euphoniums, un tuba basse, et un tuba contrebasse. Quelques œuvres célèbres utilisant le tuba à découvert :
- Richard Wagner : Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, aux 2/3 de l’ouverture
- Hector Berlioz : La Symphonie fantastique dont le Dies Irae du 5ème mouvement est souvent joué par 2 tubas basses (écouter).
- et surtout Moussorgski transcrit par Ravel : Tableaux d’une exposition, le solo de Bydlo est écrit pour tuba ténor en ut (tuba français), souvent joué par un euphonium ou un saxhorn basse (écouter).
Plus d’infos sur Wikipédia : tuba
Le tuba wagnérien appartient à la famille des cuivres. C’est un hybride entre un cor d’harmonie et un tuba. Il fut conçu en 1876 par Adolphe Sax, spécialement à la demande de Richard Wagner pour entonner le motif du Valhalla dans L’Anneau du Nibelung (1848-1874 : écouter). D’où son nom bien qu’il dérive plutôt du cor (il est d’ailleurs joué par les cornistes).
Son timbre est à la fois profond et lointain comme le cor d’harmonie, velouté et rond dans le registre grave de l’instrument. Il sonne clair dans les nuances fortes, et plus voilé dans les nuances douces.
Wagner, affectionnant particulièrement sa sonorité, l’a beaucoup utilisé, notamment dans l’ouverture triomphale de Tannhäuser. Il a été adopté par de nombreux autres compositeurs comme Anton Bruckner pour le 2nd mvt de la Symphonie no 7 (1883 : écouter des extraits), Bartók, Arnold Schönberg, R. Strauss, Stravinski, Edgar Varèse...
Plus d’infos sur le site : Tuba wagnérien
Le SERPENT apparaît à la Renaissance pour renforcer les basses lors des offices religieux. Son nom est dû à sa forme en S. Bien qu’il soit en bois recouvert de cuir, il appartient à la famille des cuivres et peut être considéré comme la basse du cornet à bouquin et comme l’ancêtre du tuba et du trombone. Encore utilisé par Berlioz dans le Dies Irae de la Symphonie fantastique, il est progressivement abandonné dès le milieu du XIXe siècle.
Le CERVELAS est un instrument à anche utilisé à la Renaissance et dans la musique baroque. Il est composé d’un long tuyau replié à l’intérieur d’un petit cylindre de bois en de multiples circonvolutions : d’où son nom. De cette manière, on obtient, dans un volume réduit, une colonne d’air très longue permettant d’obtenir un son grave et bourdonnant.
Plus d’infos sur les sites : serpent - cervelas - écouter la sonorité d’un serpent (document France Musique)
C’est un instrument magique qui se joue en bougeant les mains dans l’espace. On fait ainsi varier la fréquence et l’intensité d’un signal électromagnétique. Le son ressemble à celui de la scie musicale. C’est l’ancêtre des Ondes Martenot, dont la dernière version a pour nom Ondéa.
Dès 1932, Varèse l’intègre dans Ecuatorial ; plus tard, il le remplacera par les ondes Martenot.
Durant les années 30 à 60 ce fut l’instrument de prédilection pour le bruitage de la plupart des sons d’OVNI et armes bizarroïdes qui figuraient dans de nombreux films de science-fiction, séries Z… Imagerie et vision futuristes sont souvent liées à cet instrument.
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Le FOUET est constitué de deux planches de bois reliées par une charnière à une extrémité. Lorsque les planches sont frappées l’une contre l’autre, le son n’est pas sans rappeler le claquement d’un fouet. Un exemple connu est le début du Concerto en sol majeur de Ravel (écouter).
L’ENCLUME est d’abord considérée comme un instrument « pittoresque ». Elle est fréquemment utilisée dans les opéras durant les scènes de forge. Exemples : Giuseppe Verdi utilise deux enclumes pour le fameux « chœur des enclumes » du Trouvère (1853 : écouter) ; Wagner porte ce nombre à dix-huit pour un interlude de L’or du Rhin évoquant l’activité des nains dans la mine, où les instruments sont tous accordés en Fa sur trois octaves. Il emploie encore une enclume dans le 1er acte de Siegfried pour accompagner le héros au moment de forger son épée (écouter).
Le MARTEAU est peu employé. Dans le final de la Symphonie n° 6 (dite tragique) de Gustav Mahler, les 3 puissants coups de marteau symbolisent le destin (mort de sa fille, découverte de sa maladie de cœur et perte de son emploi à Vienne : écouter sur Youtube). Il utilise aussi des CLOCHES DE VACHES pour symboliser la solitude de l’homme au sein de la nature.
À part la charmante fantaisie The Typewritter de Leroy Anderson (1950 : écouter puis voir sur Youtube), la MACHINE À ÉCRIRE est également employée par Erik Satie dans Parade, « ballet réaliste » (écouter). On y entend aussi une roue de loterie et 6 coups de révolver, ce qui semble relever plutôt d’un BRUITAGE mis au service de la musique. Cocteau les appelait des « trompe-l’oreille », en référence aux trompe-l’œil peints par les cubistes pour rendre leurs tableaux plus « réalistes ».