Littéralement en allemand « mélodie de timbres ». Cette technique consiste à confier les différentes parties d’une même phrase mélodique à différents instruments qui interviennent tour à tour dans un kaléidoscope de timbres. C’est ainsi que les différentes notes d’un accord peuvent être jouées par plusieurs instruments. Le procédé a été abondamment exploité par Schoenberg (qui a forgé le mot) et par ses élèves. Mais dès 1830, Hector Berlioz l’utilisait déjà dans sa Symphonie fantastique mais il n’en avait pas fait un système.