La musique minimaliste apparaît dans les années 1960 aux États-Unis (en France, le courant est fréquemment appelé musique répétitive). Il est caractérisé par le retour à la tonalité, une pulsation régulière et la répétition obsédante de courts motifs évoluant lentement. Il marque une réaction au sérialisme ainsi qu’aux approches conceptuelles comme celles de John Cage. Ses détracteurs en critiquent le caractère hypnotique et décérébrant (exemples). Cependant, les compositeurs qui le pratiquent (notamment Steve Reich et Philip Glass) ont évolué vers un style plus complexe où l’aspect répétitif n’est plus prépondérant.