Le sérialisme prolonge le dodécaphonisme initié par Arnold Schoenberg dans les années 1910-1920. La mélodie est remplacée par une série conçue comme une succession de sons permettant de faire entendre chacun des douze degrés de la gamme chromatique mais sans qu’aucune note ne soit répétée. Le but est d’aller contre les principes de l’harmonie traditionnelle, chaque note ayant la même importance dans la série, et d’abandonner ainsi tout sentiment tonal. Le sérialisme intégral est pratiqué dans les années 1950 par Karlheinz Stockhausen, Pierre Boulez, Luigi Nono… Il consiste à étendre le principe de la série à tous les paramètres du son : rythme, durée, attaque, timbre, etc.